Proposition de contenu et de méthode
pour “ l’heure de morale civique en
première ”
Bernard
Defrance
professeur
de philosophie, lycée Maurice Utrillo, Stains (Seine-St-Denis) *
1. Le principe général sera
de partir des récits des
élèves : comme acteur, victime ou témoin ; incivilités, illégalités,
violences diverses… Récits pris en “ étude de cas ”.
Dans
les divers lieux : famille, logement, consommation, circulation,
transports, loisirs, école.
À
propos de l’école plus particulièrement : discipline, évaluations,
orientations.
2. À partir des études de
cas, dégager :
– les
principes élémentaires du droit, origines historiques et applications
actuelles ;
– les
niveaux de normes : du personnel à l’universel.
3. Ajouter aux récits des
élèves divers documents :
– historiques :
procès Ancien Régime, “ Code Noir ”, Inquisition, Droit romain,
régimes totalitaires, procès de Socrate, de Jésus, de Galilée, etc.
– actuels :
articles de presse, faits divers, comptes-rendus de procès…
– documents
divers : baux de location, règlements de copropriété, bons de commande,
factures et quittances, contrats divers, statuts d’associations 1901,
règlements intérieurs (d’établissements scolaires, d’HLM, d’entreprises…).
4. Organisation de la
justice :
– distinction
droit civil, droit pénal
·
– les codes : civil, pénal, etc. ; les
articles principaux ; les codes de procédure
– l’organisation
des tribunaux, l’accès à la justice
–
aperçus sur l’organisation de la justice dans d’autres pays, les juridictions
internationales.
5. L’élaboration de la
loi :
– la
distinction - articulation des pouvoirs
– le
principe démocratique, le Parlement
– le
droit international.
6. Réflexion sur les applications
possibles des principes du droit et des niveaux de normes au fonctionnement des
établissements scolaires, à commencer par celui où l'on se trouve…
Tout
ceci à raison d’une heure par semaine… soit 36 heures dans l’année. Prévoir
plutôt six journées de six heures chacune, regroupées (par exemple en un stage
d'une semaine pour chacune des classes) ou réparties dans l'année, selon les
disponibilités locales. Possibilités d’intervenants extérieurs :
magistrats, avocats, policiers, éducateurs PJJ, responsables syndicaux et
associatifs, élus.